Une belle fin d'apres-midi (ouvert a tous)

Il faisait assez chaud en cette fin d'après-midi. Ana sortait de son dernier cours de la journée, elle portait une grande jupe bleue et un haut marrons sans manche. Ces cheveux était attaché en une tresses a la Française, d'ou plein de petite mèche c'était échappées dans la journée . Un soupire lui échappa , la chaleur du mois de juin caressait sa peau . Elle vit les autres élèves qui traversaient les couloirs pour sortir du bâtiment. Elle regarda le sol, un livre y traîner , elle se baissa en s'accroupissant et le récupéra. Il était simple , a l'aspect neuf , une étiquette venant de la bibliothèque était poser sur le bas du livre.

* Un élève a dût faire tomber son livre. Je vais le ramener à la bibliothèque.*

Elle prit le couloir menant a la bibliothèque , sans aucun doute un de ses endroits préféré de l'institut. Ana connaissait l'institut comme sa poche . Bien sûr elle adorait aller a la bibliothèque , pour elle , c'était un lieu incontournable puisque lire était un vrai plaisir pour elle. Elle posa délicatement sa main sur la poignée et ouvrit la porte , sans un grincement . La bibliothèque est très grande , des immenses étagères peuplés de livre , des grande tables ronde et des chaise colorés , un grand lustre illumine la salle .
A cette heure il y avait encore plusieurs étudiants plongé dans leur ouvrage . Ana s'avança vers l'accueil et déposa le livre sur le contoir .

- Bonjour mademoiselle . Vous voulez rendre se livre ?

Lui dit gentiment la vieille bibliothécaire plonger dans un de ces romans historiques qui paraissent interminables .

-Bonsoir madame ! J'ai trouver se livre dans le couloir, et je viens vous le ramener .

La vieille dame sortit la tête de son livre, elle avait un visage assez sombre qui montrer quelques rides, un nez assez long et des yeux presque fermés. Mais elle savait que la bibliothécaire était une femme très aimable.

- C'est aimable de votre part mademoiselle Koutchevski .

Ana lui fit un sourire poli et poursuivit.

- Je vais aller chercher mes propre livre maintenant.

La jolie rousse partit vers la section la plus proche, mais , en chemin , elle se prit les pieds dans le sac d'un élève assis a une table voisine. Elle trébucha et s'écrasa sur le sol, son sac se déversant par terre dans un joli fracas .

"Comprenez les propriétés physiques des choses que vous tentez - plus mal que bien, malheureusement pour cette salle et pour les maigres espoirs que j'avais placés en vous - de contrôler avant d'essayer de faire un poney volant cracheur de bulle ! Je veux que vous étudiez autant que possible les sus-dites propriétés pour le prochain cours. Qui sait ce qui pourrait arriver..."

"Qui sait ce qui pourrait arriver...". Tout le monde dans la salle avait compris ce que voulais dire par là le tortionnaire qu'ils avaient reçu comme prof. Aucun doute possible là dessus, au prochain cours, ils n'y couperaient pas, ce serait un test d'au moins une bonne heure, voire deux s'il s'arrangeait pour gober goulûment le cours d'après, au nom de ses sacro-sainte "heures de formation qu'il inculquait à des jeunes qui n'arrivait apparemment pas à saisir la chance qu'ils avaient d'avoir quelqu'un pour les aider à apprendre à utiliser leur pouvoir... bla bla bla...". Le type n'était pas un mauvais bougre, mais disons qu'il était plus passionné par l'idée que ses élèves surpassent ceux des autres professeurs que celle de les voir s'épanouir avec leurs habiletés. Le but était moins noble, m'enfin, les résultats était là, c'était déjà ça. Ses affaires pliées, Hénok sortis de la salle de cours en dernier, en lançant un "au revoir" d'un geste de la main au petit bonhomme qui rangeait quelques fournitures sorties pour canaliser ou tout simplement matérialiser le pouvoir d'un élève.

Machinalement, Hénok passa prendre un sandwich à la cafétéria, bien calme à cette heure-ci. Le temps d'en ressortir, Hénok avait commencé à râler sur le devoir donné. Tous les autres allaient s'empresser d'aller chercher des choses sur Google, Wikipédia, allaient pouvoir faire ça d'une manière normale pour des jeunes gens d'aujourd'hui...Pendant que lui allait passer son après-midi (et sans doute une partie de sa soirée) à la bibliothèque pour pouvoir étudier tranquillement tout ce qui touchait à l'électricité au travers des livres quelle contenait. Parfois, son pouvoir était tout de même une vrai plaie. La plupart du temps, en fait, quand il y réfléchissait.

Il croqua son sandwich sur le trajet jusqu'à la bibliothèque, et stationna devant le temps de le finir. Quelques étudiants passèrent devant lui, le dévisageant, comme à chaque fois qu'ils le croisaient. Cela avait beau faire plusieurs mois qu'il suivait les cours de l'institut, rien à faire, il restait toujours aussi étrange aux yeux de ses contemporains. Bon, certes, couper sa barbe, teindre ses cheveux, tout cela pourrait aider une intégration sociale en temps que "Jeune" et pas "Vieux machin". Mais voilà, le bonhomme aimait son look de vieux poète dépressif, et il ne comptait pas en changer pour le moment. Au moins, il avait droit au respect de ses professeurs, qui pensaient, pour la plupart, qu'il avait au moins leur âge, si ce n'est plus. Et puis, s'il en croyait le regard d'une étudiante qui venait de sortir de la bibliothèque pour rejoindre le petit groupe qui l'avait dévisagé, ce style n'avait pas que des détracteurs.

Une dizaine de minutes plus tard, une pile de livres (sic) sur l'électricité posé à côté de lui, Hénok se plongeait dans un monde "fascinant" peuplé de volts, de megahertzs et d'une description du système nerveux humain.

Il était plongé dans un livre lorsqu'une EFBV (Entité Féminine Bientôt Vautrée) apparut dans le coin de son champ de vision, battant des bras pour tenter de récupérer un équilibre déjà perdu depuis bien trop longtemps, et s'approchant à bonne vitesse du sol de la bibliothèque. Hénok n'eut que le temps de se tourner pour la voir toucher le sol, son sac en tête. Le-dit sac voulu faire part de son mécontentement suite à l'issue de ce vol plané, et vomit joyeusement ce qu'il contenait, créant une gerbe multicolore qui étendit la zone d'impact de la jeune fille. Le bruit, dans le silence de la bibliothèque, fût apocalyptique et... Bon, d'accord, peut être pas apocalyptique, mais en tout cas, suffisant pour que la bibliothécaire les gratifie de son fameux "Schhhhhhhhhhuuuuuuuuuuuuut", repris en coeurs par quelques étudiants. Pour Hénok, l'endroit semblât très venteux tout d'un coup.

Laissant là ses devoirs, Hénok se leva de sa chaise, contourna le corps, se laissa tomber sur un genoux, et offrit une main charitable à la jeune femme à terre.

"Hé bien, on ne vous a pas dit qu'il n'était pas autorisé de voler dans la bibliothèque ? A moins que vous n'essayâtes sans succès d'attraper une fée ? De vérifier la gravité présente dans la pièce ? Tester la résistance du sol ? Toutes ces interrogations mise à part, rien de cassé ?"

Taquin le jeune-vieux ? Aujourd'hui, oui, sans le moindre doute. Sans doute la frustration liée à ce devoir qui devait l'aider à l'être.

*Ha non pas le sol pas le sol pas le...*

BIM !

La honte.... Entre la bibliothécaire et les élèves qui la 'chuuuuuuuuuuuàt' a cause de désagrément occasionné par sa chute le fait que l'intégralité de son sac soit déversé sur le sol, elle se rassurait quand même de porter une jupe assez longue pour qu'une exposition intempestive de petite culotte n'ai pas complété le tableau de sa maladresse. Au moins cette fois, c'étàit a la bibliothèque, il n'y avait pas beaucoup de monde et personne n'avai rit devant son état.
Pendant qu'elle se faisait ces petites réflexions intérieur et régulait sa température pour éviter de fumer de frustration, ses dernières feuilles de cours tombaient au sol elles aussi tandis qu'une personne s'agenouillait en face d'elle.

"Hé bien, on ne vous a pas dit qu'il n'était pas autorisé de voler dans la bibliothèque ? À moins que vous n'essayâtes sans succès d'attraper une fée ? De vérifier la gravité présente dans la pièce ? Tester la résistance du sol ? Toutes ces interrogations mise à part, rien de cassé ?"

Elle regarda l'inconnu qui lui tendait la main. Toute rouge, elle lui donna sa main encore légèrement plus chaude qu'à l'habitude. Il l'aida à se relever elle lui répondit en regardant le sol :

_ Faudrait-il déjà que je sache atterrir, et c'est visiblement plutôt un lutin qui se plaîà a me faire des croches-pieds...

Elle leva timidement les yeux sur son interlocuteur.
Et oui c'était comme ça, elle baissait régulièrement les yeux, mais elle les relevait toujours, c'était rare qu'une personne de cet établissement soit plus petite qu'elle.Enfin bref, la personne en face d'elle était un homme, charmant à son goût (si on pouvait dire qu'elle en avait un...), mais elle n'aurait pas su lui donner un âge. Des yeux franc dans un visage légèrement bourru encadrer de cheveux gris en bataille et d'une barbe couleur cendre.
Elle voulut lui dire 'merci de ton aide' mais elle ne savait pas trop si c'était un étudiant ou un professeur et opta plutot pour la formule suivante :

_ Merci, et oui tout va bien, le sol est relativement bien palpable il semble que je m'en tirerai avec un bleu aux genoux je pense !

En regardant sa jambe, elle vu tsut ses papiers jonchent le sol et entourant les deux protagonistes. Elle soupira et regardà a nouveaux le grand brin d'humour grisonnant en face d'elle.

_ Et pcur se qui est de la gravité, mon sac de cours semble l'apprécier. Le sol a l'air de bien m'a,imer vu que je vais devoir m'y réinstaller pour ramasser tout ça.

Elle sourit timidement, remonta sa bretelle et entreprit de rassembler ces affaires qui l'attendait gentiment par terre. Elle ramasa une poignée de feuilles.

_ Est-ce que je peux les poser sur votre table le temps de ranger touç sa ?
Deman-a t-elle les joues encore rose ma,s a une température bien plus raisonnable.

*Mince je l'ai tutoyé, j'espère que si c'est un élève il ne va pas le prendre mal.... *

La main qu'il attrapa pour aider la jeune fille lui sembla anormalement chaude. Enfin, anormalement, cela l'aurait été s'il se trouvait dans une bibliothèque "normale", avec de gentils petits étudiants tout ce qu'il y à de plus normal. il est vrai que dans cette école, ça n'était pas quelque chose de bien étrange. Au mieux cela attirait l'attention au premier coup, et les profiteurs en hiver. Personne ne souhaitait jamais profiter de son pouvoir à lui, il se demandait bien ce que les gens avait contre les décharges d'électricité...

"Faudrait-il déjà que je sache atterrir, et c'est visiblement plutôt un lutin qui se plaîà a me faire des croches-pieds..."

La jeune femme leva vers Hénok son regard, assez longtemps pour que le vieil homme remarque une particularité de plus à la demoiselle : ses yeux vairons qui le regardaient comme un lapin devant un loup. Ou plutôt, dans le cas présent, comme un élève qui vient de gentiment buter dans le sac d'un possible professeur. Voir qui vient en vérité de carrément s'écraser à moitié sur le sac d'un possible professeur, ce qui relevait déjà le niveau de la possible maladresse.

Une rouquine aux yeux verts. Les clichés avaient la vie dure. Et puis, un irlandais qui tombe sur (ou faire tomber, de manière plus réaliste) une rousse, ça avait un petit côté tout a fait cocasse, bien qu'il soit le seul à actuellement goûter à la plaisanterie.

La jeune fille semblât remarquer l'explosions de papier autour d'elle, et ne tarda pas à commencer à rassembler ces derniers. En bon gentleman qu'il était, sans doute, il se baissa pour aider la jeune fille à attraper ses feuilles.

"Est-ce que je peux les poser sur votre table le temps de ranger touç sa ?"

"Oui, bien sûr."

Il commençait à tendre la mains pour attraper un feuille, lorsqu'il se souvient d'un petit quelque chose qui avait relu, il y avait quelques minutes de ça, et qui l'avait amusé autant que lorsqu'il était gamin. Il attrapa une règle dans sa trousse, et activa brièvement son pouvoir pour changer l'état électromagnétique de cette dernière d'une petite décharge. Et effectivement les feuilles montèrent se coller d'elles-même à la règle, et il ne lui resta plus qu'à amener tout ça au dessus de la table, avant de récupérer ce qu'il restait d'énergie dans la règle.
Bon, il était vrai que de temps à autre, ce pouvoir était vraiment utile, quand il se servait de sa tête, un peu.

"Bien mademoiselle, je pense que tout est là."

Son geste suivant fut de se rasseoir sur sa chaise, jambes croisées, une main jouant avec sa barbe, pour observer la jeune femme qui rangeait ses affaires. Après tout, c'était plus intéressant que la physique appliquée qu'il bouffait depuis plusieurs heures, non ?

La personne qui l'avais aidé a se relever, l'aida aussi a ramasser ses papiers. Il l'autorisa a poser ces documents sur sa table le temps de tout ranger
Mais, au bout de quelques instants, il entreprit d'utilisé une technique disons, originale ! Elle du même s'arrêter quelques secondes, pour le regarder faire.
Il deposa ses feuille sur la table et lui dit :

"Bien mademoiselle, je pense que tout est là."

Elle se releva, seule cette fois-ci, et entreprit de classer rapidement ces papiers et de les remettre a leur place dans son sac.
Elle remarqua que le..... (Et zut, elle ne savait même pas comment nommer cet individu !)
l'homme, l'observer pendant qu'elle rangé ces affaires.

*Si c'est un élève, c'est plutôt flatteur.
Si c'est un prof.... C'est un peu bizarre quand meme*

Ses cheveux devaient être emmelés, mais au moins sa bretelles avait décidé de ne plus vouloir aller dire bonjour à son coude. Elle tenta de se concentrer sur ces affaires mais le regard de son actuel voisin de table ne faisait également qu'attirer le sien.
Sentant qu'elle recommençait a rougir, elle OSA quand même lui adresser la parole
Elle désigna les règles qu'il avait aimanté il y a quelques instant pour récupérer ces feuilles

_ Peu conventionnelle, mais très pratique comme technique.

Elle a part faire la cuisine ou économiser du gaz lors des cours de chimie, elle n'avait pas encore trouver d'intérêt particulier a son pouvoir. Bon, oui, elle le bridé pour être sur de ne pas faire de bêtises, mais elle avait hâte d'expérimenter des actions plus 'ludique' . En parlant de cours.... Elle ne serait pas un peu trop familière si c'est un professeur ?
Et mince, il fallait peut être avoir une réponse avoir de faire encore plus de faux-pas, si se mot convient...
C'était toujours pareil, quand elle ne connaissait pas une personne, elle ne savait jamais comment se comporter ! Pourtant après elle n'avait pas de mal a se faire des connaissances. Pas des dizaines d'amis pour sortir en ville tout les soirs, mais elle ne se sentait pas pour autant associable.
Elle se lança donc en essayant de prendre un peu d'aplomb. Qui tomba lui aussi :

_ Et vous faites quoi comme cours ici ? Pardon enseignez ? Ou étudiez ? Enfin...

Et la lauréate du prix de confiance en soi est attribué a Anastazia ! Pour sa superbe tirade de détective totalement désarmante et a coup sur gagnante !
Non mais vraiment....

*Va rattraper sa maintenant ! Pour une fois qu'on est gentil avec toi....*

Elle tenta de noyer sa gène en adressant un sourire un peu plus grand que le premier. Et attrapa le 1er livre qu'elle pu trouver sur l'étagère et le serra contre elle pour se donner un peu de contenance.
Bien sur elle n'avait absolument pas vu le titre et tenait entre ces main un magnifique ouvrage intitulé : "la Cuniculture en Europe".....

Plus il l'observait, plus il voyait la jeune femme devant lui qui accélérait ses mouvements dans l'espoir vain de fourrer ses papiers dans son sac en quelques secondes, ce qui ne manqua pas d'amuser bien évidement le vieil homme, tout à fait conscient de son implication dans ces mouvements plus ou moins ordonnés et rapide de rangement. Son amusement trouva un nouvel objet d'intérêt en la couleur rouge qui commençait à se placer bien gentiment sur les joues de la demoiselles, rapprochant petit a petit la couleur de sa peau de la couleur de ses cheveux. Une étudiante qui rougit lorsqu'on la regarde, après avoir laissé tomber ses papiers, suite à une chute sur un sac quelconque laissé par un élève quelconque. Il ne manquait plus que la meilleure amie qui fasse la conversation, et on se serait cru dans une série américaine pour adolescent en manque de vie sociale. Il vit sans mal que les regards de la jeune fille était autant attirés par ses feuilles que par le vieillard devant elle, voir un peu plus attiré par le vieillard que par ses feuilles. Il nota que quelques unes ne semblaient pas aller du tout là où il fallait. Il ne lui semblait pas qu'un cours sur les effets de la vapeur d'eau sur un corps humain aille dans la littérature, ni qu'une étude de texte sur Kant ait sa place dans les cours d'anglais de la demoiselle. Il faudrait qu'il lui fasse une remarque sur son rangement, à l'occasion. Mais peut être pas tout de suite, ça ne ferait sans doute qu'accroitre le gêne de la demoiselle, et il s'était assez amusé avec cela pour le moment (ou plutôt, il n'avait pas finit de s'amuser avec son dernier moyen de l'enquiquiner).

D'un geste de la main, elle designa la règle utilisée quelques secondes plus tôt pour ramasser ses feuilles, avant de lancer un "Peu conventionnelle, mais très pratique comme technique.". Peu conventionnelle ? Allons bon : "Allons, mademoiselle, peut on dire qu'un élève ici est lui même un tant soit peu "conventionel" ? Du moins, selon des critères mondiaux. Il n'y a que quelques années, on aurait dis que cet établissement était une école de monstre de foire, alors qu'aujourd'hui, elle serait presque "normale" aux yeux de tous. Il faudrait pouvoir définir ce qui est conventionnel ou non avant de pouvoir juger un acte comme, conventionnel ou non. Ne croyez vous pas ? Ceci étant, tout ceci n'est pas un reproche ou un pic à votre égard, et je vous approuve, oui, c'est très pratique comme technique."

Oui, notre homme était tout a fait apte à faire de jolie phrase de professeur lorsqu'il en avait l'envie. Le reste du temps, ne vous inquiètez pas, il peut être plus normal que cela. Mais il était tellement tentant de jouer un peu avec la demoiselle devant lui, qu'il n'y resistait pas.

"Et vous faites quoi comme cours ici ? Pardon enseignez ? Ou étudiez ? Enfin..."

Elle était toute mignonne cette gamine, à ne plus savoir du tout où se mettre (sauf peut être dans un trou de souris, qui devait lui sembler être la meilleure alternative possible à celle de rester en face de ce machin dont elle ne pouvait décider de la profession). Pour cacher son gêne, sans doute, et pour occuper ses mains, sièges de la démonstration du gêne chez l'être humain, la demoiselle attrapa le plus naturellement du monde le premier livre qui se trouvait à côté d'elle. Une technique qui fonctionnait, parfois, mais qui lorsqu'elle ratait, très souvent, était toujours drôle à voir. En l'occurence, il aurait parut très étonnant à Hénok que la demoiselle s'intéresse réellement à l'élevage des lapins, surtout en Europe. "La cuniculture en Europe"... La jeune fille n'avait vraiment pas la chance avec elle aujourd'hui.

" J'étudie mademoiselle, j'étudie. Et je vois que vous aussi. La cuniculture, un sujet passionnant, je n'en doute pas,lança t'il avec un sourire. Pourquoi donc l'Europe en particulier, vos origines ? Un espace économique qui vous intéresse ? Un intérêt tout autre ?."

Il n'était pas charitable pour un sous, de s'amuser ainsi avec cette demoiselle, c'est vrai. Mais à vrai dire, ça changeait un peu de ses journées habituelles, d'où le fait qu'il continue a jouer avec elle comme ça.

Après la longue tirade de son inconnu, c'est elle qui reprit son souffle ! *He bien ! Quand il parle il ne fait pas semblant lui *
Encore légèrement essoufflé par ces propos, qu'elle ne prit pas pour une remarque a son égard donc, elle finissait donc de ranger ces affaires. Une fois terminer, son bouquin serré entre ses main, elle s'assis machinalement en face de lui en attendant la réponse suivante en se préparent a une nouvelle tirade.
Qui ne tarda pas :

" J'étudie mademoiselle, j'étudie. Et je vois que vous aussi. La cuniculture, un sujet passionnant, je n'en doute pas,lança t'il avec un sourire. Pourquoi donc l'Europe en particulier, vos origines ? Un espace économique qui vous intéresse ? Un intérêt tout autre ?."
.
Alors la, son cerveau reagit en 2 temps :
Premièrement _ Il étudie ? Ouf c'est un élève aussi* elle se senti aussitôt beaucoup plus a l'aise et se detendit en un instant. Si le reste de la discution n'avais pas continué....

Deuxièmement _ Elle retourna son ouvrage et regarda la couverture.... *Et m..... *

La s'en était trop, elle ne pouvait pas enchaîner autant de malchance dans la même heure !
Elle regarda donc celui qu'elle pouvait nommer son condisciple, qui semblé amusé de cette situation, mais pas du tout moqueur.
Alors la, peut être du au fait de s'être détendu quelques instants avant, elle se mit a rire.

Déconcertante non ?
Bon, pas fort, le menton dans le cou, cacher derrière la "Cuniculture en Europe", elle pouffait gentiment pour ne pas s'attirer les foudres de la bibliothécaire.
Elle sortie rapidement de derrière son ouvrage et regarda l'étudiant avec un grand sourire et des yeux qui perlait légèrement de larmes. Après de tel réactions de la part de son interlocuteur elle se ne se sentait absolument plus gêné.
Elle posa le livre sur la table s'essuya les yeux et esseya de répondre le plus calmement possible

"Et bien on va dire les origines, je suis née en Russie. Mais peut être que je trouverait de bonne recette de civet la dedans !"

Pour elle un lapin, ça ne se caresser pas dans une cage en lui donnant des carottes, ça se mangeait avec les dit carottes.
Elle lui tendit la mains et se présenta

"Ana Koutchevski, enchantée.. "

Un sourire était toujours accroché a son visage, et elle avait d'ailleur subbitement envie du civet a l'ancienne de sa Grand-Mama ...

Et la jeune fille en face de lui... Craqua totalement en découvrant la couverture du livre qu'elle avait pris pour se donner une contenance. Enfin, pas immédiatement. Elle eut tout d'abords un regard pour Hénok. Vous savez, ce genre de regard qui vous fait dire "si la santé mentale était quantifiable, elle, elle viendrait d'en perdre un sacré paquet d'un coup, et on sait tous ce que cela veux dire. Lance un dés, on va voir sa sur la table des troubles mentaux et...". La jeune fille pouffait derrière son bouquin, pour éviter d'ameuter la bibliothécaire et les partisans du silence sans doute, partisans qui, semblait il, devaient se demander s'ils allaient réussir à travailler tranquillement aujourd'hui où s'il valait mieux plier les gaules et laisser les deux hurluberlus à leur tentative d'envol et à leur fou-rire. Et apparemment, au mouvement qui se faisait dans le fond, certains avaient déjà décidé de ce qu'ils allaient faire. Les bouquins, dans le sac, les trousses qui suivent le même chemin... Hénok était désolé pour eux, d'autant qu'il en faisait encore partit, de ces élèves studieux, deux minutes auparavant. Enfin, son soupir à la vue d'un groupe fuyant la pièce et le hochement de tête du meneur lui laissa penser qu'il n'aurait pas de "possible futur désagrément dans ses interactions sociales viable, notamment en ce qui concerne le champs de ces dernières", comme aurait dit un de ses profs.

Enfin, le petit bout de femme devant lui sortait la tête de son bouquin, une larme à l'oeil. Une série américaine vous disais je plus haut, et plus ça allait, plus l'on s'attendait à les voir débarquer, ces personnages clichées. Ou à voir le reste de la bibliothèque se mettre à se trémousser sur de la musique pop. C'était à la mode ça aussi, en ce moment, paraissait il...

"Et bien on va dire les origines, je suis née en Russie. Mais peut être que je trouverait de bonne recette de civet la dedans !"

Fichtre, une bolchevik. On ne voyait pas ça tout les jours par ici. Et une soviétique rousse cherchant une recette de civet de lapin dans un livre parlant de leur élevage, ça ne devait pas être bien courant non plus. Même si l'on enlève la rousseur et l'origine de naissance... Tudieux que cette demoiselle était étrange dans ses démarches...

"Ana..."
...Karenine, avait il faillit terminer, se retenant de peu. Il faut dire qu'une russe se présentant comme "Anna", la relation et la référence était facile. C'était d'une telle évidence, qu'il aurait été dommage de le laisser passer. Mais il paraissait que les clichés et ce genre de petite blague n'était pas du goût de tous, et la demoiselle était suffisamment "dans son tord" depuis le début pour qu'il n'en rajoute pas plus que nécessaire. Enfin, plus que nécessaire à ses yeux.
"...Koutchevski, enchantée.. "

"Bien, je vous vois ainsi plus amatrice du lapin et de sa carotte sur la langue que sous la main, donc. Je doute que vous ne trouviez votre bonheur là dedans, passez directement au rayon cuisine, vous devriez trouver quelques livres de recettes avec des civets détaillé. Et j'oublie toute bonne manière, Hénok Bran, pour vous servir mademoiselle..

S'en suivit une parodie de révérence avec juste ce qu'il fallait de grotesque.

"Je m'en vais devoir vous demander congés cependant si vous avez toutes vos affaires, je suis actuellement sur un sujet plutôt .. Vaste..., dit il en montrant la vingtaine de livre posé sur sa table....et dans lequel il me faut rapidement avancer."

Une façon polie et correcte de dire que là, on est en plein boulot, et que l'on a pas le temps de disserter sur le temps de cuisson d'un lapin alors que l'on as encore une dizaine de livre a lire pour le lendemain.

"Bien, je vous vois ainsi plus amatrice du lapin et de sa carotte sur la langue que sous la main, donc. Je doute que vous ne trouviez votre bonheur là dedans, passez directement au rayon cuisine, vous devriez trouver quelques livres de recettes avec des civets détaillé. Et j'oublie toute bonne manière, Hénok Bran, pour vous servir mademoiselle.."

*Mmmh, effectivement j'irai chercher ailleurs.*

Il avait vraiment un prénom original dont elle ne trouva pas forcément l'origine, mais il ete tout a fait charmant.
Elle ramassa ces affaire se leva et énonça avant de partir :

"Je vais aller chercher ma propre dose de savoir, et de recette de cuisine". Dit elle avec un sourire.

"Merci encore pour tout a l'heure.Et bien bonne fin de journée et bon courage"

Elle tourna les talons, et parti vers le rayon Science terrestre, puis cuisine, et ainsi de suite avant de les empreinter et de repartir de la bibliothèque, une demi-douzaine de livre sur les bras. Elle regarda Henok rapidement en sortant, mais il était plongé dans ces livre et se dit qu'il fallait mieux ne pas le déranger...

» la cuisson de ma viande ? laissez je m'en occupe! (ouvert a tous)